Profanations dans les églises catholiques (2018 > mars 2019)

Publié le par Abbé C. Laffargue

Les églises, victimes d'un inquiétant vandalisme.

 

Tel est le titre, à la Une, du "Figaro" du 29 mars 2019, avec l'éditorial d'Etienne de Montety : Perte dusacré. Le quotidien consacre ses deux premières pages au sujet.

Un dernier bilan, daté du 14 mars et que révèle Le Figaro (du 29 mars), est édifiant. Dressé par le Service central de renseignement criminel (SCRC) de la gendarmerie, qui couvre 95 % du territoire, il recense 129 vols et pas moins de 877 dégradations ciblant des édifices catholiques sur l'ensemble du pays en 2018. Soit près de trois actes de vandalisme (2,75) par jour.

   Le même numéro publie un entretien avec Mgr Bernard Ginoux, évêque de Montauban (Tarn-et-Garonne)qui affirme: "La profanation est une violence faite aux objets sacrés, et surtout aux saintes espèces, aux hosties consacrées déposées dans un ciboire à l'intérieur du tabernacle. Là est le sommet de l'acte sacrilège, car, pour nous catholiques, le Saint Sacrement est le Christ présent, d'une manière unique, qu'on nomme réelle, et il contient le Christ tout entier. Toucher aux espèces saintes, c'est insulter la foi catholique et tous ceux qui en vivent. (...)

Et surtout, il faut conscientiser les catholiques sur le fait que leur mission est de venir prier dans les églises, chaque jour, un moment. Plus il y a de présence visible, moins il y a de risques. Enfin, confier à la Vierge Marie ou au saint protecteur de l'église de veiller sur l'intégrité du lieu. Je vous assure: çà marche !" 

   Nous avons dit, ici, à de multiples reprises, que la banalisation de l'Eucharistie et son mépris (absence de signes de révérence comme la génuflexion, les conversations profanes et à haute voix, par exemple), la communion dans la main (et donnée sans vérifier que les personnes communient bien de suite), font que le Seigneur substantiellement présent dans l'hostie est abandonné par ceux-là mêmes qui devraient l'aimer, le révérer, le défendre ! Ab. L.                                                                                                      (Bulletin dominical du 7 avril 2019)

Publié dans Actualité

Commenter cet article