La mortification de la langue (cf St Jacques)
Une résolution de Carême: la mortification de la langue (d'après Saint Jacques):
(…) "Voyez encore les bateaux: si grands qu'ils soient et quoique poussés par des vents impétueux, ils sont dirigés par un très petit gouvernail au gré du pilote qui les dirige. De même la langueest un tout petit membre de notre corps, elle peut se vanter de faire de grandes choses. Voyez encore: une étincelle peut embraser une grande forêt. La langue aussi est un feu, un monde d'iniquité. N'étant qu'un de nos membres, la langue est capable d'infecter tout le corps: elle enflamme toute notre existence, un feu qu'elle tient de l'enfer. Toutes les espèces de bêtes sauvages, d'oiseaux, de reptiles et d'animaux marins peuvent se dompter et ont été domptés par l'homme. Mais la langue, aucun homme n'est arrivé à la dompter: c'est un fléau qu'on ne peut arrêter; elle est remplie d'un venin mortel. Elle nous sert à bénir le Seigneur notre Père, elle nous sert aussi à maudire les hommes, eux qui ont été créés à l'image de Dieu. Bénédiction et malédiction sortent de la même bouche. Il ne faut pas, mes frères, qu'il en soit ainsi."
(3, 1-10. Ière lecture du samedi de la 6ème semaine du Temps de l'Année liturgique, 18 février 2012)
Bulletin paroissial de Tossiat, 11 mars 2012