La pudeur, surtout l'été dans les églises...

Publié le par Abbé Laffargue

Ne pas attraper froid dans les églises fraîches, l’été (et à d’autres époques) …
La pudeur, expression de la pu
reté

Les pantalons de ces messieurs remontent, les nombrils de ces demoiselles apparaissent, les gorges des uns et des autres se déploient. On arrive dans le saint lieu, on participe aux saints mystères en uniformes sans grâce ni sexe, si serrés qu’ils donnent chaud seulement à les voir !
Que disent le bon sens, la morale naturelle inscrite en toute âme, et l’Eglise au nom du Seigneur ?
Le Catéchisme de l’Eglise catholique traite de la question dans la deuxième partie de l’explication du 9me commandement de Dieu. Il rappelle que :
« - le baptême confère à celui qui le reçoit la grâce de la purification de tous les péchés.
- Mais, le baptisé doit continuer à lutter contre la concupiscence de la chair et les convoitises désordonnées.

Comment y parvenir ?
- Par la vertu et le don de chasteté, la pureté d’intention, la pureté du regard, par la prière.
La pureté demande la pudeur.
Celle-ci est une partie intégrante de la tempérance. La pudeur préserve l’intimité de la personne. Elle désigne le refus de dévoiler ce qui doit être caché. Elle est ordonnée à la chasteté dont elle atteste la délicatesse. Elle guide les regards et les gestes conformes à la dignité des personnes.
La pudeur protège le mystère des personnes et de leur amour. (…) La pudeur est modestie. Elle inspire le choix du vêtement. Elle se fait discrétion. »
L’Eglise parle d’actualité : « Il existe une pudeur des sentiments aussi bien que du corps. La pudeur proteste, par exemple, contre les explorations voyeuristes du corps humain dans certaines publicités ou contre la sollicitation de certains médias à aller trop loin dans la révélation de confidences intimes. La pudeur inspire une manière de vivre qui permet de résister aux sollicitations de la mode et à la pression des idéologies dominantes. Enseigner la pudeur à des enfants et à des adolescents, c’est éveiller au respect de la personne humaine. (…)
La pureté chrétienne demande une purification du climat social. (…) La pureté de cœur libère de l’érotisme diffus et écarte des spectacles qui favorisent le voyeurisme et l’illusion.
Ce qui est appelé la permissivité des mœurs repose sur une conception erronée de la liberté humaine. (…) La Bonne Nouvelle du Christ rénove constamment la vie et la culture de l’homme déchu… Elle ne cesse de purifier et d’élever la moralité des peuples. Par les richesses d’en haut (…) elle les fortifie, les parfait et les restaure dans le Christ. »

Catéchisme de l’Eglise Catholique, n° 2520 à 2527.

Rappel : Pour communier, il faut être en état de grâce: Celui qui est conscient d'un péché grave doit recevoir le sacrement de Réconciliation avant d'accéder à la communion (n°1385), observer le jeûne (d'une heure actuellement), l'attitude corporelle requise: gestes, vêtements, qui traduira le respect, la solennité, la joie de ce moment où le Christ devient notre hôte (n°1387).

Abbé Christian LAFFARGUE
(Bulletin paroissial de Tossiat, 9 juillet 2006)

Publié dans Morale

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